Lyzabeth était complètement saoule, et complètement ailleurs. Elle avait commencé la soirée comme tant d'autres soirées. Rendez-vous avec ses "amis" quelque part, une petite gorgée d'alcool, à même la bouteille, pour avaler une pilule et c'était parti. Ils s'étaient rendus dans une boite, en plein centre de Boston, elle avait dansé encore et encore, se collant à un mec, embrassant son pote, avant de passer à un autre, vidant des verres d'alcool au passage. Elle était finalement arrivée dans les bras d'un gars de vingt ans. Après avoir flirté outrageusement, dans la boite, ils s'étaient dirigés vers les toilettes. Ils s'y envoyèrent en l'air, dans une des cabines de toilette. Il était beaucoup plus sobre et conscient qu'elle. Il l'invita à venir avec lui à une autre fête. Il était étudiant au MIT, rien que ça! Et il y avait une fête organisée par d'autres étudiants, près de l'université. Elle réfléchit quelques instants : des mecs, de l'alcool et de la musique? Elle accepta bien volontiers, et prévint ses potes qui décidèrent d'y aller aussi. Elle monta dans la voiture de son ... de son... Du gars avec qui elle avait visité les toilettes. Ils s'arrêtèrent en chemin pour le refaire, sur la banquette arrière, puis arrivèrent finalement à la soirée. Il l'abandonna bien vite, ayant eu ce qu'il voulait et ayant d'autres chats à chasser, mais elle s'en moquait bien. Elle n'aurait pas à le repousser au moins, et pouvait draguer qui elle voulait. Elle chopa un verre de bière et se mit à danser au milieu de la piste de danse improvisée. La fête se donnait dans ce qui devait être une maison d'étudiants. Plusieurs garçons la regardaient. Dans une robe noire courte, très courte, en dentelle, avec un soutien-gorge noir, en-dessous, elle attirait les regards. Un vint se placer derrière elle, et posant ses mains sur les hanches de Lysabeth, il se mit à danser, collé contre elle. Elle se tourna vers lui, l'embrassa, puis le repoussa. Elle décidait de la personne avec qui elle danserait, et pas l'inverse. Elle ondulait, sur la musique, voire même sans respecter la musique. Elle était loin, très loin. Deux mecs vinrent ensuite près d'elle, danser, un se plaçant face à elle, l'autre dans son dos. Elle passa un bars autour du cou de celui en face d'elle et l'embrassa, tandis que l'autre lui massait les hanches et se collait contre elle. Elle représentait bien ce que certains adultes disaient de la jeunesse actuelle : "déchéance".